La fameuse conciliation travail-famille

Recevoir un appel de l’école. Qu’y a-t-il de pire dans une journée de travail? Les voyants s’allument, la respiration s’accélère. Les sens en alerte, on s’attend au pire.

« Il y a eu un accident, Alizée doit être amenée à l'hôpital... »

 

Ici je fais un aparté. Si vous devez m'annoncer une mauvaise nouvelle, voici la formulation à adopter: « Salut! Je vais bien! Mais j'ai les deux jambes cassées et je dois aller à l'hôpital. » Parce qu’inversez la phrase et vous m'assurez une crise cardiaque.

 

Nous avons donc paqueté la pieuvre anti-anxiété de Thérasens, des collations et la Switch et nous sommes allés passer une nuitée-rien-d’inclus à l'hôpital de Gatineau. Parce que nous préférons encourager local même pour notre santé ! (Après 16 heures d'attente, on ne le fera plus jamais, promis.)

 

 

L'avantage dans tout cela c'est qu'avec mon modèle d'affaires, le travail peut se faire n'importe où, n'importe quand. C'est d'ailleurs la raison première pour laquelle j'ai démarré mon entreprise après avoir accouché, pour cette liberté. Je n'aurai pu mieux choisir pendant une pandémie! Ou Pendant une pandémie, c'est très pratique.

 

Le soir suivant, j'ai pris mon bain avec une bombe de bain à la mangue. Le seul moment où l'esprit peut vagabonder. L'équilibre travail et famille est toujours précaire. La plupart du temps, je suis telle une funambule sur un fil, mais pas celle du Cirque du Soleil, qui sort de l'école, qui tombe sans cesse. 

 

J'ai plusieurs objectifs à atteindre chaque semaine, mais souvent un rhume, un (vrai) lapin malade, ou un appel de l'école fait dévier ma trajectoire. La flexibilité est de mise! Je me dis que l'important est de réaliser ses objectifs mensuels, voire annuels. Parce qu'en vrai, la priorité, c'est nos petits projets sur deux jambes. Et ça prend toute une gestion!

 

Texte écrit par Pascale Demontigny de Mon agente de comm.

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