Depuis que je suis toute petite, je sais que je veux être mère. De 2 enfants. Dans mon monde idéal, à 25 ans je voulais avoir eu mon premier.
Quand j’ai rencontré mon conjoint j’avais 28 ans et toujours pas d’enfants. De son côté, il en avait déjà. On a donc abordé le sujet assez rapidement puisque pour moi, c’était non négociable. Heureusement, il voulait une grande famille alors il était partant pour le projet! On a tout de même attendu un moment, question d’apprendre à bien se connaître et s’assurer que ça allait durer. Et puis un beau jour, on se décide.
Alors que pour toutes les femmes de ma famille, une fois la décision prise ça fonctionne, ça n’a pas été tout à fait mon cas.
Chaque mois, la même histoire se répète. Je guette chacun des signes. « Oh on dirait que je suis plus sensible! Je crois que mes seins sont plus gros! ». Je fais un test de grossesse pleine d’espoir.
C’est négatif.
Mais c’est pas grave, je ne suis pas encore en retard. Le lendemain mes règles arrivent… en même temps que mes larmes.
Et l’histoire se répète, encore et encore, chaque mois.
On me raconte l’histoire d’une telle, qui a eu 5 tests négatifs et ses règles pendant 5 mois alors qu’elle était enceinte. Une parcelle d’espoir s’accroche quelque part dans mon esprit. Espoir qui s’anéantit un peu plus chaque mois.
On me dit d’arrêter d’y penser, que ça va arriver tout seul. Ok mais je fais ça comment moi alors que c’est le rêve de ma vie? Le temps passe et dès que la pensée que je devrai peut-être me faire à l’idée de ne pas connaître la maternité m’effleure, je m’effondre. Je ne peux même pas imaginer ce que je ferais.
On me dit que plein de femmes y arrivent… Plein de paroles qui se veulent bienveillantes et encourageantes mais qui me font mal.
On n’en parle pas aux enfants parce qu’on ne veut pas créer de faux espoirs. Je me sens de plus en plus seule.
Finalement, un beau jour on se décide à entreprendre un processus de fécondation In vitro. Mon ovule est fécondé et transféré dans mon utérus. Il a 2 semaines pour s’accrocher, au terme desquelles, je dois faire un test de grossesse.
Négatif. Encore.
Mais pourquoi? Pourquoi moi? Pourtant, je le sais qu’un embryon était dans mon ventre. Je l’ai vu sur l’écran. On recommence un autre cycle.
Même résultat.
Même si ma tête sait que c’est pas comme ça que ça fonctionne, mon cœur ne peut s’empêcher de penser que, comme mon conjoint en a déjà 2, c’est forcément moi le problème… Je me sens de plus en plus seule, j’ai de plus en plus peur.
Il s’est écoulé déjà 3 ans, le temps file. On décide d’y aller avec la stimulation ovarienne. 34 ovules! On me dit que ça ne s’est pas souvent vu, qu’habituellement, c’est 5-6. De ces 34 ovules, il en restera 6 (en moyenne, c’est 2-3). Wow, bonne nouvelle, on a plein d’essais possibles alors!
Mais comme j’ai fait une sur-stimulation, on doit attendre 1 cycle avant de commencer les injections pour éventuellement faire un transfert. Les embryons sont congelés en attendant que mon corps soit prêt.
Le jour du transfert arrive. L’embryon prévu est préparé la veille mais au matin, les embryologistes se rendent compte que le développement des cellules ne s’est pas poursuivi, ça ne sert donc à rien de l’implanter. Ils en préparent un autre pour le jour même. Il sera encore un peu congelé lors du transfert mais on nous assure que ça ne dérange pas. Sauf qu’on n’a pas la certitude que les cellules se développent. On prend le risque. Je suis déjà là, sous hormones depuis des semaines, je veux tenter le coup.
Et je ne regretterai jamais cette décision puisque cette fois sera la bonne. 2 semaines plus tard, je passe le test de grossesse et on me rappelle en après-midi pour m’annoncer que le résultat est positif. Je n’arrive pas à le croire, je pleure de joie.
Je connaitrai une belle grossesse. Le protocole par lequel j’ai dû passer a, je crois, fait en sorte que je veux profiter de chaque moment.
Mon fils naît en parfaite santé! Le temps file, le programme d’aide financière auquel nous avions eu accès n’est pas remis en place donc pas possible pour nous d’en avoir un deuxième. Mon idéal était d’en avoir deux, mais je m’étais toujours dit que si je pouvais en avoir au moins un, je serais comblée.
Puis un jour, 3 ans plus tard, un courriel atterri dans ma boite.
Bonjour,
Ceci est pour vous aviser que vous devez maintenant prendre une décision concernant les 4 embryons restants. Voici les options :
Je sens la terre se dérober sous mes pieds. On en n’aura pas d’autres, ça c’est décidé. Mais qu’est-ce que je fais? J’aimerais avoir la grandeur d’âme de les donner à d’autres familles. Mais c’est impossible pour moi. J’ai beaucoup trop peur de passer le reste de mes jours à vouloir savoir ce qui est arrivé avec ces 4 embryons, à les chercher partout, même si ça n’a pas de sens. Alors je fais ce qui me semble le plus juste à mes yeux à ce moment : je permets qu’ils puissent être utilisés pour la recherche, pour pratiquer les techniques de transfert et ainsi, que ces recherches puissent donner la chance à plus de familles de connaitre ce bonheur.
J’ai 30 jours pour changer d’idée, après quoi, je dois me rendre sur place pour signer en personne mon choix définitif. Je crois que j’ai encore plus pleuré cette journée-là que toutes les autres journées, même celles où je recevais un résultat négatif. J’écris ces lignes et j’ai encore les yeux humides, même après 4 ans. Les employés de Ovo présents ce jour-là ont été d’une grande douceur!
Mon fils vient tout juste de célébrer ses 7 ans, j’ai eu le bonheur de vivre la maternité. Il a une relation privilégiée avec son frère et sa sœur (qu’on s’est toujours refusé à appeler demis. Chez nous ça n’existe pas!)
Le parcours peut être long et difficile, il arrive qu’il se solde parfois par du beau. Je me surprends des fois à avoir envie de sortir des phrases toutes faites à celles qui vivent l’infertilité (et je sais qu’on est plusieurs) mais je me retiens parce que je me souviens comme ça faisait mal même si l’intention n’était pas mauvaise.
Alors sachez que je vous envoie tout mon amour et je vous souhaite du plus profond du cœur que ça fonctionne.
Avec amour et bienveillance,
Marie-Pier Coté, Agence Deuxième tête
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Déjà 10 ans ! Le temps passe si vite!
Photo prise lors du premier événement! Je m'en rappelle comme si c'était hier!
Vous faites maintenant partie de ma vie depuis 10 ans. Certaines mamans sont là depuis les débuts et d'autres sont nouvelles des derniers mois.
Quoi qu'il en soit, sans vous je ne pourrais pas continuer de partager ma mission. Celle d'offrir des événements positifs pour tous et qui contribuent à vous faire découvrir des supports, les ressources et des produits essentiels pour la maternité et la vie de famille.
Au fil du temps j'ai pu prendre conscience de comment les Mamatinées influencent positivement le parcours des mamans et des entrepreneurs! Le côté humain et faire une différence est si fort pour moi!
J'avais envie de te parler de quelques histoires!
Des amitiés entre mamans se sont créées lors des événements.
Je me rappelle encore deux mamans qui étaient bénévoles qui ne se connaissaient pas mais qui ont tellement eu du plaisir à se découvrir qu'une amitié très forte est née! Une maman est même devenue la marraine du bébé de l'autre maman.
Une maman a croisé une amie qu'elle avait rencontré au Cégep mais perdu de vue. Elles ont alors repris contact car elles partageaient maintenant la réalité de maman. Elles ont été bénévoles ensemble et ont partagé plein de beaux moments ensemble.
Des amitiés entre entrepreneurs se sont aussi créées! Ariane et Sophie de Studio 1001 clics ne se connaissaient pas avant les Mamatinées! Leur amitié a commencé par une simple rencontre alors qu'Ariane prêtait des accessoires à Sophie pour les minis séances photos. Leurs énergies ont connecté immédiatement. Elles sont devenues amies pour ensuite devenir partenaires d'affaires!
Marie-Eve qui a été bénévole probablement pour une vingtaine d'événements, donc des dizaines d'heures! Cela lui a permis de rencontrer des mamans toutes aussi belles les une que les autres. Les Mamatinées lui ont permis de briser l’isolement lors de sa première grossesse.
Cynthia, enceinte de son 3ème, apprenait à un événement qu'Ariane avait un bébé dans les étoiles. Quelque temps plus tard, lorsque elle a perdu sa 2ème fille, Ariane fût d’un grand réconfort pour elle. C’est les Mamatinées qui lui ont permis cette belle et indispensable amitié.
Lors du premier événement, on a accueilli 10 entreprises! Je cherchais un moyen de pouvoir financer la location de la salle et les collations pour offrir cette sortie gratuite aux mamans! Disons que le premier événement a fait un trou! Dès le 2e événement c'était autour de 30 entreprises locales qui sont venues! En 2023 les plus petits événements accueillent 55 entreprises et c'est le maximum pour la salle, mais certains événements accueillent près de 80 entreprises!
Marie-Eve (une maman) a adoré rencontrer des tonnes d’entreprises Québécoises et plusieurs très locales.
J'ai vu des évolutions de certains entrepreneurs dont mon amie Sasha! Les premiers événements elle était représentante, ensuite elle a aidé comme bénévole pendant quelques années pour enfin démarrer son entreprise ThéraSens. Les débuts de son entreprise ont été grandement influencés par les événements et par les mamans rencontrées lors des Mamatinées.
Carole-Anne de L'Oiselle multipotentielle, une photographe dans les événements depuis 2022 souligne que la communauté d'entrepreneurs est absolument magnifique. "J'ai pu faire la rencontre de collaboratrices. L'entraide entre les photographes est très chouette. Bref, ça fait du bien quand tu es la seule de ton entourage à choisir la voie de l'entrepreunariat."
Carole-Anne est un super exemple d'entrepreneure qui déploie ses ailes à travers les événements!
Annie de GPS équipe conseil: "Les mamatinées me permettent d'échanger avec des mamans et avec des entrepreneures d'ici, de créer des amitiés et de créer des relations d'affaires à long terme avec des clientes/associations."
C'est fou le parcours de certains entrepreneurs et ça me rend tellement fière de voir comment ces événements positifs pour les mamans sont aussi positifs pour des entrepreneurs. Une des entreprises qui a tellement évolué et qui a fait ses premiers pas d'entreprises à une Mamatinée est MINI TIPI. Leur parcours est juste incroyable.
Ces 10 ans ont passé par moment très rapidement et par moment j'aurais aimé sauté des mois. Les 5 premières années étaient pratiquement du bénévolat. À un moment j'avais décidé que mon temps devait se payer minimalement! En 2023, je peux enfin dire que je suis en voie de m'offrir un salaire décent. Le chiffre d'affaires n'a jamais été important pour moi, ma vraie paye est de voir les sourires des mamans, d'échanger avec les mamans, de rencontrer les entrepreneurs et de voir l'impact que les événements ont sur leur développement.
Chaque fois que vous utiliser la boutique Coeur de Maman ou participer à l'un des événements Mamatinées, vous contribuer aussi à la mission pour les générations suivantes. Parce que oui, en 10 ans, nous avons fait le saut à une nouvelle génération de mamans.
Je n'ai pas d'autres mots qui me viennent que '' MERCI ! ''
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Chère anxiété,
Ça fait vraiment longtemps que j’ai le goût de te parler, de jaser des vraies affaires, pis que je repousse le moment. En fait, c’est drôle, parce que je repousse le moment comme tu sais si bien me faire repousser mes affaires parce que j’ai trop peur de les affronter, trop peur de ne pas réussir et d’être à la hauteur des attentes imaginaires que tu me fixes.
Tu sais, je t’en veux pas au fond, tu fais un peu partie de moi, t’es ma vieille béquille préférée. Celle avec qui j’ai passé de nombreuses nuits à me demander des questions pis à inventer des histoires sans bon sens. C’est drôle parce qu’au fond, ce qui est sans bon sens, c’est que je te laisse un peu trop prendre le dessus des fois.
C’est fou parce que même si je le sais que t’invente, bin j’ose te croire, j’ose croire que je ne suis pas si naïve que ça. Tu sais, je te trouve vraiment toxique quand j’y pense. T’es surnoise, t’intervient toujours à la cachette sans que personne te voit. Bin oui, tu me laisses projeter l’image d’une fille forte et sûre d’elle, tsé celle qui dit « pas de stress » 200 fois par jour. Le hic, c’est qu’à cause de toi, à chaque fois que je parle un peu de mes scénarios catastrophiques, les gens vont me dire: « Bin voyons dont, arrête de stresser pour rien… »
Mais même si t’es invisible aux yeux des autres, j’ai pas besoin de me pincer pour y croire, je le sais que pour moi, t’existe pour de vrai. Puisque j’ai le courage de te parler aujourd’hui, on se fera pas de cachette, je vais te le dire, maudit que je te déteste. Par contre, ça veut pas dire pour autant que je ne suis pas fière de réussir à cohabiter avec toi. Fière de chaque jour prendre conscience que t’es là et d’essayer de faire un pas devant l’autre pour te faire taire. Bref, t’es ma relation la moins parfaite, la plus toxique, la pire des colocs que j’ai jamais eu, mais je me donne la chance de t’accepter, parce que je le sais que je suis et que je serai toujours plus forte que toi.
Je te dis à bientôt, pour une prochaine histoire à dormir debout.
Par Isabelle Comtois
@belle_isa
]]>Ma posture de doula
Je suis au service de…
Je ne domine pas par mes connaissances…
Je ne prends pas les devants par mon expérience…
Je ne diminue pas par ma crédibilité…
Je n’ai rien à gagner à prendre cette place!
Elle ne me revient pas!
Ni l’auteure de ton histoire…
Ni le personnage principal…
Je suis une actrice de soutien!
Je mets la table pour ton aventure…
Je questionne quand il le faut…
Je suis ton rythme pour te permettre de briller!
J’épouse tes aspirations pour marcher tes succès!
Je propose humblement pour ouvrir plus de possibilités!
Mais au final, c’est ton histoire!
Ton défi!
Ton aventure!
Ta vie!
Comme doula je partage ton intimité, ta fierté, ta vulnérabilité…
Et j’apprends…
À te connaitre, à te soutenir, à t’accompagner!
Dans la naissance comme dans l’adversité.
Dans l’accomplissement comme dans la fin de vie.
Choisir une doula pour accompagner ses transitions c’est s’offrir des réflexions, des questions, de l’information… oui!
Et surtout, de l’écoute, de l’empathie et de la solidarité! Pour nourrir ta confiance en tes propres moyens, acquérir les pièces manquantes ou cachées du puzzle et mettre de la douceur et de la lumière sur ton aventure, ton défi, ton histoire!
Accompagner… Contribuer à l’écriture juste d’une histoire unique, la tienne. Inspiré par ce que tu portes, ce dont tu rêves, ce que tu souhaites! Peu importe la saison de ta vie…
C’est un métier de cheminement. Des histoires de vies qui se croisent, se touchent et s’inspirent! Le grand tout en pleine valse, des âmes qui dansent!
La doula bienveillante, soutenant autant dans le début que la fin de la vie!
Du 22 au 28 mars, honorons la qualité de leur présence!
Partageons sur nos expériences à leurs côtés.
Faisons de cette semaine, leur fête!
Doula, un métier, une passion, un impact grandiose à hauteur humaine!
Pour en savoir plus sur ce métier et ses formations, visitez www.academieperinatale.com
Pour en savoir plus sur mes services d’accompagnement large spectre (Naissance, croissance, maladie, transitions, fin de vie) visitez mon site annickbourbonnais.com
Bonne semaine mondiale des doulas!
Annick Bourbonnais Accompagnante, Doula Large Spectre.
crédit photo : hemelie Lebel
]]>La relâche scolaire est une période tant attendue par tous! Autant les enfants, que les professeurs que les parents!
C'est l'opportunité de se retrouver en famille et de faire des activités spéciales qui nous sortent de la routine. À travers les années, je crois que j'ai tout essayé les activités différentes au grand plaisir de mes enfants!
Ça vous inspire un peu? Si vous aimeriez avoir des idées de produits de ma boutique qui peuvent vous offrir des heures de plaisir, consultez cet article que j'ai écrit plus tôt cette année.
]]>N'essaie pas d'être parfaite! N'essaie pas d'avoir une maison comme dans les magasines ou comme sur Instagram.
Laisse de la place à l'imprévu : Les plans ne se déroulent pas toujours comme prévu, alors sois prête à faire face à des imprévus et à adapter ton plan en conséquence.
Apprécie le processus de devenir parent : Devenir parent est une expérience incroyablement enrichissante et gratifiante, alors apprécie ce processus et savoure chaque moment.
Je regarde cette photo et mon fils qui a maintenant 18 ans et ouf quel chemin, quel bel humain j'ai créé!
]]>La semaine de relâche arrive, pourquoi ne pas en profiter pour créer des petits moments innoubliable en famille ?
L'une des première chose à faire est de lâcher prise. Ne te fait aucune attente sur comment va se passer ce moment. Il y a tellement de facteurs qu'on ne peut pas contrôler, la température extérieure, la fatigue des enfants, leurs réactions alors c'est super important de penser à simplement à vivre l'instant présent. Il s'en souviendra !
Pendant la relâche on veut prendre une pause technologique, on éteint le téléphone, la télévision et on peut profiter encore plus de la vie de famille. Je te donne quelques idées toutes simples.
Une des activités que je trouve trop cool est de faire les biscuits à colorier. Les crayons à encre comestible peuvent être utilise pour d'autres projets. Chaque enfant y trouvera son compte. Les plus grands seront très attentionnés envers leurs créations, les plus jeunes aimeront manger le biscuit assez rapidement!
Après avoir mangé des bons biscuits, on bouge! Si on ne veut (ou peut) pas aller dehors on peut utiliser les super cartes de Les Bougeottes ! Il y a des activités de gymnastique ou bien des activités motrices sous différentes thématiques super populaires auprès des enfants. Que ce soit les animaux ou les princesses, vous saurez trouver une façon amusante de bouger avec vos enfants.
Après avoir bougé, on termine ça dans un bon bain! Je vous suggère de faire de la pâte à modeler moussante et ensuite de l'utiliser!
L'an dernier je vous offrais des idées pour vivre une semaine de relâche pour éveiller tous les sens de la famille.
]]>On est au milieu de l'hiver! On est chanceux d'avoir eu beaucoup de neige et qu'il n'a pas fait trop froid encore! Sortir dehors même quand c'est gris, c'est ma recette pour rester de bonne humeur!
J'ai la peau super fragile et qui rougit très facilement alors je dois protéger ma peau sinon j'ai les joues rouges tout le reste de la journée! Un baume protecteur pour les joues est vraiment un essentiel en hiver et ça fait vraiment une différence sur ma peau, il est formulé pour les peaux fragiles des tout-petits. J'ai deux coups de coeur, L'Antigel de ThéraSens et le Baume protecteur de GOM-MEE
Quand on revient dans la maison, quoi de mieux qu'une ambiance confortable et accueillante d'une chandelle! J'adore quand la maison sent bon et les chandelles apportent une ambiance tellement agréable. J'aime les multiples formats à bon prix de Marée Chandelles. J'ai un gros coup de coeur pour les mèches de bois de La Fabrique Plantarom.
En hiver, c'est un bonheur de cuisiner pour moi! Un essentiel d'hiver est d'ajouter beaucoup de fruits et des légumes, mais parfois c'est hors de prix ou juste plus simple d'ajouter une poudre de fruits et légumes à nos recettes. J'ai découvert les poudre de fruits et légumes de Same.bio et je suis tombée en amour avec la mission de l'entreprise ainsi que sur l'utilisation de ces produits. Comme maman, on veut que nos enfants aient accès à plein de saveurs et de fruit et de légumes, mais parfois ils font la fine bouche ou certains prennent des médicaments qui leur coupe l'appétit alors on veut bonifier chaque bouchée.
Si tu me suis depuis longtemps tu connais mon amour pour les bains! J'en prends à l'année, mais l'hiver c'est un essentiel tous les jours! Je te parle dans cet article de comment rendre l'heure du bain amusante pour les enfants. Quand je veux me détendre je choisis une odeur qui m'appelle souvent c'est Eucalyptus en bombe de bain mais parfois une odeur plus fruitée dans le bain moussant solide.
Pour profiter de l'hiver avec bébé, quoi de mieux qu'une housse pour sortir! On mets bébés dans sa coquille et hop on part prendre une marche soit en poussette si on habite en ville ou on ajoute des skis à notre poussette ou on utilise un traineau! Psss Il me reste 3 housses en liquidation!
Si tu as envie de profiter de l'hiver encore plus, je te propose quelques activités pour profiter de l'hiver juste ici dans un article de blogue que j'avais écrit l'an dernier.Je te souhaite un hiver tout doux
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Après plusieurs tentatives pour concrétiser la recherche de garderie pour mon petit, lundi, avec mon mari, on s’est déplacé dans celle qu’on avait choisie.
Je ne te cacherais pas qu’après 6 mois, dans mes bras, à côté de moi, il commençait à prendre trop de place. Au-delà de son corps physique grandissant, sa présence constante m’empêchait d’être moi parfois. Malgré tout l’amour que je lui porte, ces mots commençaient à résonner un peu trop souvent en moi : « j’ai besoin de temps pour MOOOOIIII ! » Je me sentais même emprisonnée par moments.
Je lui ai donné la vie, je lui ai donné la priorité sur mon temps, je lui ai consacré tant d’énergie, maintenant c’est fini. Je souhaite reprendre possession de ma vie. J’aspire à autre chose…
À peine entrée dans cette garderie, j’ai compris, une douche froide s’était abattue sur nous. Inscris sur la Place 0-5 depuis le 19 mars 2022, deux mois avant sa naissance, il n’y avait plus de place certes, mais il était 125ème sur la liste d’attente… Autant dire qu’il aura déjà 3-4 ans quand ils nous appelleront pour nous proposer une place…
Je le redoutais sûrement ce moment…
Je n’avais pas eu le courage de l’entendre seule, c’est ainsi que j’avais demandé à mon mari de venir avec moi. Je suis heureuse d’avoir suivi mon intuition, parce que sans lui rien de tout cela ne serait arrivé. Pour lui, cette information, n’était qu’une objection auquel nous allions trouver une solution alors sans jugement ni aucune supposition, il questionna la directrice : • est-ce que vous connaissez un endroit, une garderie que vous pourriez nous recommander? • Oui, il existe un bureau de coordination des CPE en milieu familial… ça s’appelle le CPE les hêtres! Une lumière venait de s’ouvrir sur nos recherches, rien n’était perdu.
Sans plus attendre, nous filons les rencontrer, mettant sur la glace tous nos parcours préalablement créés. Une liste de 8 milieux familiaux autour de chez nous nous a été fournie. Quelques coups de téléphone et le soir même, une des éducatrices retourna mon appel pour me confirmer qu’une place de poupons était accessible à 3 minutes de chez nous.
Une visite planifiée dès le lendemain venait de me confirmer la fin de nos recherches. Il n’aura fallu qu’une journée pour passer du besoin de retrouver de l’espace et vivre pour MOI en tant que femme, à la tristesse de le savoir partir dans le monde des grands!
J’ai relâché la pression, et dans cet élan, j’ai pleuré sur l’épaule de mon mari, libérant le sentiment d’abandonner mon enfant… J’ai alors compris que faire vivre mes multi-facettes ne faisait pas de moi, moins une maman, moins une femme, moins une épouse, moins une entrepreneure, ni même moins de moi une artiste. Je suis toutes ces femmes à la fois, je suis moi, Sophie.
Sophie Chainel 4 décembre 2022
Vous pouvez découvrir Sophie via sa page Facebook ou son site web
]]>Sans trophée, médaille ou diplôme!
Seule avec moi, la page s’est tournée!
De toute façon, avec qui célébrer…?
Qui à part peut-être vous peut réellement saisir ce qui m’habite maintenant?
Ce n’est pas un scoop, j’en ai souvent parlé.
J’ai été allaité jusqu’à presque 4 ans!
Tout comme pour ma sœur et mes frères, ma mère a choisi de nous faire confiance et de nous accompagner dans cette aventure. Sa motivation principale étant de nous protéger de l’obésité, combat qu’elle a mené toute sa vie!
J’ai été la première. Celle avec laquelle elle s’est découverte comme mère!
C’est ensemble que nous avons tracé les balises de son maternage!
Malgré ma culture de l’allaitement très forte, je me suis tout de même sentie démunie…
Me remettant énormément en question tout au long de l’allaitement de mes enfants!
Je me souviens très bien de ce souper où en famille, j’allaitais ma première alors âgée de 5 semaines. Petite boulette blottie dans mes bras. Paisible, calme, somnolente!
Devant moi, ma sœur qui avait une année d’allaitement de plus que moi… allaitait son 1 an qui avait la bougeotte! En alternance, pieds et mains au visage de ma sœur, s’accrocher au sein, le relâcher, détourner la tête, me regarder, reprendre le sein, attrapant à l’occasion ses pieds… Bref, toute cette danse me donnait le vertige! Malgré notre culture de l’allaitement, il m’apparaissait évident que je n’allaiterais pas jusqu’à 1 an!!!!
Ma boulette à grandi et autour d’elle, mes bras aussi! Jour après jour en adaptant nos façons de faire, en dessinant les balises de notre dyade! Si bien que le sevrage naturel est revenu à la une des possibilités!
Devant les remises en question de mon entourage, j’avais toutes les réponses!
Q:Combien de temps vas- tu l’allaiter?
R:Jusqu’à ses 18 ans! J’irai l’allaiter à son appartement plus tard s’il le faut!
Pluie d’absurdités pour répondre à la curiosité mal placée de gens pas du tout concernés ni par la démarche ni par le résultat!
J’ai accepté d’être un phénomène de foire! Je vous rassure, l’enthousiasme s’estompe rapidement… On a cessé de me questionner. J’avais confiance en mes choix, après tout, je suis une personne géniale qui a tété jusqu’à 4 ans, je vous le rappelle!
J’ai donc allaité! Quelques mois, puis quelques années! Puis en tandem!
Puis l’ainée s’est sevrée.
Et me voilà aujourd’hui…
Mon dernier est passé à autre chose…
Il n’a tété que le soir avant le dodo durant la dernière année, s’est mis à sauter des soirs. Puis des semaines… Puis voilà, c’est terminé…
Après presque 9 ans d’allaitement, me voilà dans une maternité nouvelle.
Je suis une mère… non allaitante!
Désormais, je materne autrement!
Si au début j’avais fréquemment le vertige.
J’avoue que ça s’est calmé en se permettant les câlins nécessaires pour remplir nos seaux!
Nous regardons, nostalgiques, les photos de notre jeune famille.
Une réalité qui semble si loin maintenant…
Mes allaitements m’ont apporté de la sérénité, de la confiance, de l’assurance, une plus grande autonomie et connaissance de moi-même!
Nous avons, les enfants et moi, évolué dans ces espaces et dans cette relation.
Nous avons grandi ensemble!
Texte écrit par Annick Bourbonnais Hypnodoula
Annick Bourbonnais offre de l’accompagnement à large spectre. Elle crée des coffrets audio d’auto hypnose extraordinaire pour toute la famille! Pour en savoir plus annickbourbonnais.com/doula
Noël, la période de l'année la plus magique est dans un peu plus d'un mois!
Un calendrier de l'avent permet de créer encore plus de magie! Des petites attentions pour le plus grand plaisir des enfants.
Il y a, bien sûr, le traditionnel calendrier de l'avent en chocolat. Dans les dernières années, plusieurs mamans fabriquent un calendrier personnalisé. J'ai pensé vous offrir des suggestions pour faciliter votre recherche. Des idées ludiques, pratiques et la plupart de compagnies québécoises.
J'ai crée une section sur ma boutique en ligne, plusieurs idées pour répondre à vos besoins et à vos budgets.
Mon activité préférée dans la période de l'Avent est les Biscuits de Noël! Une activité qu'on a fait plusieurs années avec les cousins et cousines de mon chum! Des heures de plaisir pour les enfants et pour les parents! J'ai trouvé des biscuits à colorier pour simplifier cette activité si magique!
Les autocollants sont faits de matière électrostatique, ils peuvent donc être réutiliser très souvent!.
Et pourquoi pas en profiter pendant les 24 jours de décembre pour lire un livre par jour avec votre enfant, danser le temps d'une chanson chaque jour, faire un tri dans les jouets et les livres pour les remettre à un organisme communautaire.
Avoir deux enfants, c’est finalement assez banal! Pourtant dans la vie d’une femme ça change tout...
Le corps change
La posture change
La gestion du temps change
La carrière change
La perception change
Et non des moindres, la vision change.
J’avais beau avoir décidé, à 8 ans, de « diriger les gens », 25 ans plus tard, en prenant mon poste de directrice générale, la réalité a contrebalancé ma perception de la famille…
Carriériste dans l’âme, j’avais atteint mon rêve le plus inestimable à mes yeux : être directrice générale à 32 ans ! Pourtant, l’excitation des débuts s’est vite dissipée… De surcroît, lorsque les portes des garderies se sont fermées pour le premier confinement, pendant la pandémie. Puis, une fois l’activité repartie, ce sont les symptômes récurrents du nez qui coulent, la toux et DRIIIING, le téléphone sonne : • Il faut venir chercher votre fille à la garderie… J’ai dû avoir ma fille auprès de moi toutes les 4 à 6 semaines pendant 15 jours non-stop, pendant 2 ans…
À ça oui, je suis une femme d’affaires performante, mais à quel prix ! Jonglant en permanence entre le rôle de maman et de professionnelle, je me suis fatiguée, je me suis épuisée, puis jugée de ne pas me sentir capable d’être à 100% la pro à un instant précis ni même 100% la maman à un autre !
La séparation de ma vie professionnelle et personnelle était inexistante… Il faut savoir bien équilibrer la vie pro de la vie perso, qu’ils disent… Et bien moi je dis NON. Je ne suis pas un entrepôt dans lequel on va chercher les capacités de la pro pour la journée de travail puis hop le soir, je la range pour choisir la maman! Je ne me sens complète que lorsque je ne dissocie pas chacun de ces rôles, mais bien quand je les unifie… Je SUIS. Je SUIS toutes ces femmes réunies, sans étiquette ni limites. Je SUIS complète. Ma priorité c’est MOI. Ma reconversion a débuté là… quand j’ai été maman pour la première fois…
Ma pratique d’entrepreneure à ma deuxième grossesse, lorsque je suis devenue mamange. Ma business, le jour où j’ai accouché de mon troisième! La prochaine fois que tu demanderas à une femme qui elle est, rappelle-toi qu’elle est bien plus que ce qu’elle dit ! C’est le moment de célébrer une femme dans les commentaires, qui choisis-tu ? Et pourquoi ?
Sophie 11 août 2022
Vous pouvez retrouver son entreprise ici
]]>J'aimais trouver des cadeaux pratiques, amusants, qui offraient des beaux moments et surtout pas trop encombrants!
Je vous présente mes coups de coeur par tranche d'âge! Le choix a été difficile! Parfois, on peut même s'inspirer de plusieurs groupes d'âge, car les produits ne sont pas uniques à un groupe d'âge!
Un pyjama confortable, pratique et beau! Voici ce qu'offrent les pyjama Mini Coco!
Les jouets de dentition, en plus d'être beaux ils viennent vraiment apaiser et amuser bébé! Il y a tellement de motifs différents, difficile de faire un choix! Certains sont plus faciles à prendre, d'autres offrent plusieurs possibilités!
Cela fait tellement un beau cadeau pour un nouveau-né ou de naissance ou pour un bébé à naître dans la prochaine année.
Une doudou, on n'a jamais assez de doudous dans la maison!
Que ce soit en mousseline de coton, en bambou ou en Minky les choix ne manquent pas!
A la maison, on a chacun plusieurs doudous!
L'heure du bain a toujours été un beau moment avec mes enfants! Des heures et des heures de plaisir à s'amuser, découvrir, chanter, compter!
Il allait de soi que j'allais avoir des items dans ma boutique en ligne sur l'heure du bain!
Il y a plusieurs options pour s'amuser avec ces jouets! La compréhension des différentes grosseurs, on peut aborder les variations de couleur, s'amuser à faire tomber la pile, elle n'a pas de limites que celles de l’imaginaire des tout-petits! Pourquoi pas apporter cette tour dans le bain!
Les bombes de bain font le bonheur des petits et des plus grands! Les petits adoreront l'effervescence, la couleur produite ainsi que la petite éponge qui en ressortira! J'en parle en long et en large dans cet article sur la Magie des bombes de bain!
J'aurais pu vous parler de bain moussant, de bombes de bain, mais je voulais vous présenter d'autres produits qui sauront plaire aux enfants de 4 à 10 ans!
Les autocollants sont faits de matière électrostatique, ils peuvent donc être réutiliser très souvent! Les possibilités sont infinies et la créativité de votre enfant sera stimulée. Elles sont en liquidation donc une belle idée à 5$ seulement!
Les enfants adorent se couvrir de tatous! Il y en a pour tous les goûts, petits et grands! Les ensembles de Pico offrent des coloriages pour quelques heures de plus de plaisir!
Ce super produit aux couleurs amusante parfume la peau en douceur. Votre enfant peut ainsi faire comme les grands en toute sécurité. Une autre idée à mini prix!
Voici quelques idées de produits que j'adore dans mon quotidien!
Produits pour que la maison sente bon!
Je suis hypersensible aux odeurs donc ça doit sentir bon chez moi. J'alterne entre des synergies à diffuser et des chandelles de soya! J'adore les odeurs herbales tout comme les odeurs fruitées!
Qui a dit que les bombes de bain étaient seulement pour les enfants? Je l'ai dit souvent mais j'adore prendre des bains! J'en prends pratiquement tous les soirs! J'adore les bains moussants mais les bombes de bain offrent une expérience toujours si agréable!
J'aime bien cuisiner, mais parfois prendre quelques raccourcis me fait bien plaisir!
J'ai choisi deux entreprises québécoises La Pause Magique et Délices Sublimes. Chacune offre des produits de qualité et plusieurs options s'offrent à nous! Il ne reste qu'à ajouter quelques ingrédients simples et le tour est joué!
Est-ce que je vous ai inspiré?
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Je suis une mère qui a aussi été militaire pendant de nombreuses années. Ca implique des périodes loin des enfants, et des déménagements. Dans ces moments, on trouve des façons créatives de répondre aux besoins.
Par exemple, j’ai été dépêchée à la dernière minute sur un exercice important à Wainwright en Alberta. C’était un exercice de cinq semaines. Cinq semaines sans préparatifs. A la maison, on était dans des rénos, j’avais une fille de 10 ans en garde partagée, et les deux plus jeunes n’avaient jamais vécu une absence aussi longue de leur Maman.
A cinq et six ans, mes plus jeunes ne maîtrisaient pas la lecture et l’écriture, et n’avaient pas grand-chose à dire au téléphone. Alors on a échangé des dessins par la poste. Ils étaient contents de recevoir des dessins de leur Maman dans la boîte à courrier et s’empressaient de m’en envoyer un à leur tour. Ainsi, le contact affectif a été maintenu, et leurs dessins m’indiquaient ce qu’ils vivaient. J’y répondais en conséquence, sous forme de dessin.
Autre défi à la même période : on m’annonce qu’après l’exercice à Wainwright, on m’affectait à Sudbury, Ontario. Quoi? Mais c’est pas sensé, ça! Et comment je planifie ce déménagement pendant que je suis en Alberta?!! Ce fut très ardu et j’ai pris la décision difficile de diviser la famille entre Gatineau et Sudbury : entendu avec son père, ma fille de 10 ans allaient demeurer chez son père et allait venir nous rejoindre durant tous les congés (longues fins de semaines, vacances estivales, temps des Fêtes). Encore une fois, on a trouvé le moyen de maintenir le lien entre nous par téléphone et par courrier lorsqu’elle n’était pas avec nous. Je suivais de près ses résultats à l’école et lui offrais de l’aider au besoin (son père étant anglophone, c’était moins facile pour lui). Par contre, après deux ans comme ça et son entrée dans l’adolescence, j’ai senti son besoin d’être auprès de sa mère dans le quotidien, alors j’ai trouvé le moyen de revenir à Gatineau en transférant de la Force régulière à la Force de réserve, en prenant un contrat à temps plein ici chez-nous.
A travers cette période, les enfants ont vécu des expériences enrichissantes, et développé leur résilience et leur capacité à s’adapter aux circonstances. Le lien affectif a toujours été entretenu et encore aujourd’hui, mes adolescents sont démonstratifs de leur affection et s’adaptent bien au changement.
Je crois profondément que les enfants peuvent bien vivre des circonstances exceptionnelles si le parent dédramatise, accepte ces circonstances et transforme l’expérience en aventure!
Sarah Graham
Vétérane, Maman et maintenant entrepreneure franchisée de GetinTheLoop Gatineau
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Le 8 mars 2021, l’échographie du deuxième trimestre était planifiée pour la fête des femmes, était-ce un signe sur le sexe qui allait nous être révélé ?
Contrairement à notre fille arrivée deux ans et demi plus tôt, pour qui nous avions décidé de garder la surprise du sexe jusqu’au jour J, pour lui on voulait le savoir. Peut-être pour mieux préparer notre fille à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur, peut-être pour éviter une déception éventuelle d’un sexe préféré qui ne se confirmera pas. Ce qui est certain c’est que nous n’étions pas du tout préparés à ce qui allait nous être annoncé…
Excités par ce moment, une joie immense nous envahissa lorsqu’on nous a dit que c’était un garçon. Puis au moment de se rhabiller, la technologue m’a fait un signe de la main, levée vers le haut paume dans ma direction, pour me faire patienter. Elle souhaite que l’on rencontre le “medecin chef”, surpris mon mari et moi avons échangé un regard inquiet.
- Pardon ! Quelque chose ne va pas ? questionna Nicolas.
- Le bébé semble avoir les os courbés, la taille est plus courte que la normale, j’appelle le médecin, ça sera pas bien long… répond-elle en se levant. Puis elle ajoute, restez comme ça peut-être qu’il voudra reprendre des mesures. Elle quitte la salle d’échographie, nous laissant là, en plan, avec nos milliers de questions. Le pic d’endorphine instantané s’était transformé en inquiétude profonde… sans jamais imaginer que les mauvaises nouvelles allaient s’enchaîner.
Tout s’est enchaîné dans les 2 semaines qui ont suivi. Les examens complémentaires ont révélé une ostéogènèse imparfaite sévère, communément appelée la maladie des os de verre. Les courbes annonçées par la technologue étaient en réalité le résultat des multiples fractures que notre bébé avait subit, seul, au creux de mon ventre, au cours des 5 premiers mois de sa vie. Le verdict fût immédiat, il ne pourra pas survivre à un accouchement naturel. La décision aussi difficile qu’elle soit nous semblait évidente : limiter ses souffrances le plus possible. Nous avons programmé l’interruption médicalisé de grossesse (IMG) une semaine plus tard.
Et c’est ainsi que je suis devenue mamange.
Être mamange c’est avoir un enfant que personne ne voit, que personne n’entend.
Être mamange, c’est laisser les larmes être le messager silencieux des yeux qui exprime ce que l’esprit réprime.
Être mamange c’est recevoir une connexion directe avec une force plus grande que soit, qui éveille à la spiritualité en un claquement de doigts.
Mais surtout être mamange c’est comprendre instantanément que le moment présent est le seul cadeau de la vie, puisque la mort peut-être injuste.
Être mamange c’est reconnecter avec la vie, la joie des rires et de la beauté, reconnecter avec son essence propre puisque la création d’un être peut s’envoler sans préavis. Pourtant quoiqu’il arrive notre essence personnelle reste!
Pour moi, ce deuil périnatal fut une révélation. J’ai cessé de courrir dans tous les sens à la recherche du bonheur, d’attendre la reconnaissance du monde extérieur. J’ai ralenti mon rythme par obligation, pour le bon. Le vide je l’ai ressenti, je l’ai vu, je l’ai compris. Puis du vide, j’ai découvert l’espace. L’espace de choisir ce que je voulais dans ma vie. Ensuite de l’espace est venu la foi et de la foi la clairvoyance. Comme une évidence ma voie s’est tracée, ma voix s’est exprimée, j’ai su que j’étais ici pour accompagner les femmes ayant vécues un bouleversement ou une révélation de la vie vers leur reconversion entrepreneuriale. Accompagner les femmes sur le chemin que j’ai marché. Guider pour révéler leur propre foi dans leurs projets d’entreprises.
À toutes les mamanges d’hier et d’aujourd’hui.
En souvenir, pour soutenir celles de demain.
Sophie Chainel | Mamange mars 2021
]]>En quelques secondes, je suis redevenue la petite fille que j’étais. Une panoplie de souvenirs m’ont envahie d’un coup! Le bonheur que j’ai eu en recevant ma première (et seule…) VRAIE Bout d’ChouTM! Une vraie, c’est-à-dire une qui avait l’étampe de Bout d’ChouTM sur les fesses. Grâce à elle, j’avais enfin pu faire taire la petite voisine qui riait de moi avec ma “fausse” Bout d’ChouTM. Je me suis rappelée combien j’aimais cette poupée et… ce qu’elle sentait!
Si tu n’as jamais eu de Bout d’ChouTM, c’est difficile de t’expliquer l’odeur particulière qu’elles ont. Un mélange de poudre de bébé et de plastique neuf… une odeur qui témoigne du fait qu’elles sont encore fabriquées de la même façon puisque c’est cette odeur qui a déclenché tous ces souvenirs, en plein Costco!
Si, après toutes ces années, des souvenirs aussi francs me sont revenus en tête, c’est que l’odorat humain est très souvent associé à la mémoire affective. En effet, le traitement de l’odorat par notre cerveau se fait dans le lobe frontal, lequel est le principal intéressé en matière d’émotions.
C’est d’ailleurs le sens qui se développe en premier chez le fœtus. Le bébé reconnaît l’odeur du liquide amniotique et en note les variations selon l’alimentation de la mère. Dès la naissance, le nourrisson est attiré par l’odeur du lait et la reconnaît très rapidement. Tout comme l’odeur unique de sa mère, puis des autres membres de sa famille avec lesquels il est le plus souvent en contact.
Bien qu’on en parle peu, l’odorat est pourtant un des sens le plus importants. Les chercheurs disent même que les gens privés d’odorat ont souvent tendance à présenter des symptômes dépressifs, manquant de repères autour d’eux.
Je me souviens de mon premier garçon, Albert, qui sommeillait dans les bras de ma mère et qui brusquement se retournait parce que je venais de passer derrière la chaise ou ma mère le berçait. Il m’avait senti.
Mon deuxième garçon, Édouard, a été très sensible à mon odeur et l’est toujours, d’ailleurs. Une éducatrice nous avait suggéré de lui mettre un morceau de mes vêtements près de lui pour l’aider à se rendormir par lui-même. N’y croyant pas trop, je me suis exécutée quand la nuit suivante, il s’est réveillé en hurlant. Il s’est INSTANTANÉMENT arrêté de pleurer pour enfouir son petit nez dans mon chandail et se rendormir aussitôt! Je n’en revenais pas! Bien sûr, ça ne fonctionne pas toujours! La preuve c’est qu’avec mon troisième, Caleb, ce truc n’a rien donné. Caleb a définitivement préféré exploiter le sens du toucher plutôt que celui de l’odorat!
Édouard vient d’avoir 5 ans et il me sent encore. Il dort encore avec un de mes chandails la nuit et comme un petit chaton, il s’approche parfois de moi juste pour me renifler le cou ou les cheveux! Bien que j’essaie de lui voler un bisou ou un câlin à ce moment, il n’en a pas besoin car mon odeur le rassure amplement.
De plus en plus en périnatalité, on parle du fait que l’odorat du nourrisson joue un rôle dans son processus d’attachement. L’attachement, c’est le sentiment de sécurité affective du bébé. La certitude qu’il sera protégé et qu’on répondra toujours à ses besoins. L’attachement est essentiel dans le développement psychologique de l’enfant.
Pour le favoriser et utiliser l’odorat intuitif de bébé, évites de changer de parfum, de détergent pour la lessive, de savon ou de shampoing dans sa première année de vie. Si vous dormez ailleurs qu’à la maison pour quelques jours, penses à apporter le drap de sa couchette et ses couvertures. N’en prends pas des propres ou des nouvelles, amenes celles dans lesquelles il a dormi les nuits précédentes, ça l’aidera à se sentir rassuré et à vous laisser tous deux quelques heures de sommeil! Prends ton bébé dans tes bras aussi souvent qu’il le demande. Plus il sera collé à ceux qui l’aiment et sont dans son quotidien, plus il aura confiance que toute sa famille sera là pour prendre soin de lui. N’aies pas peur de lui donner de “mauvais plis” en le prenant trop, il en a besoin! Et tous ensemble, vous l’aiderez à vous identifier comme des odeurs bienveillantes et rassurantes… presqu’autant que des poupées Bouts d’ChouxTM!
Maman entrepreneure
Pour le cœur de maman, les grandes étapes dans la vie de nos enfants sont douces-amères. D'une part on ressent la fierté de les voir s'épanouir et s'accomplir, alors que d'autre part on voit comme le temps file à toute allure et on s'ennuie (presque!) des nuits blanches et des coliques.
Aujourd'hui, je vivais ma première rentrée scolaire comme maman. Ma grande à la maternelle!J'avais presque aussi hâte qu'elle. Je garde de merveilleux souvenirs de la maternelle : une enseignante dévouée, une classe chaleureuse et lumineuse, des jouets dans une abondance que je n'aurais même pas imaginé en rêve, et des amis... beaucoup d'amis! On a passé tout un rituel ma fille et moi cet avant-midi. Douche, coiffure, manucure, vêtements neufs, sac, et tout le pataclan! Deux stars prêtes pour le tapis rouge.
Nous qui sommes toujours en retard, aujourd'hui, on était les premières sur place. Pas question d'attendre! Il faut dire que ma fille a hérité de la patience de sa mère. On ne tenait pas en place. Les amis sont arrivés de toutes parts. Il y avait beaucoup de fébrilité dans l'air! Et enfin, les
profs sont sortis, avec leur grand sourire aimant et leur petite liste. Et les enfants ont été nommés un par un. Madame Julie a appelé ses amis la première : Jonathan, Léa, Gabriel, Lorie, Rose, Victoria, Loïc... ont formé le rang.
Puis ce fut le tour de madame Josée : Mamadou, Amira, Pablo, Maurice, Mai, Sami et Boubacar ont emboîté le pas.
J'ai regardé la scène et j'ai figé. Comment, en 2022, à l'ère de l'inclusion et de la diversité, était-il possible que je sois témoin de cela? J'ai laissé partir la main de ma grande, trop heureuse de rejoindre son groupe, ne voyant rien de toute la stupéfaction que j'essayais de dissimuler.
J'ai grandi dans les années 80-90 dans un village blanc. À l'exception d'un seul garçon, qui était métis (adopté de surcroît), pour qui d'ailleurs j'ai longtemps eu des petits papillons dans le ventre. Le destin ne nous aura jamais réunis, mais n'empêche qu'aujourd'hui je trouve cela cocasse puisque je n'éprouve de l'attirance généralement qu'envers les hommes au teint basané. Enfant, on n'avait pas internet. Je ne voyageais pas. Mes parents étaient pauvres.
Moi, mon esprit voyageait. Je dévorais tous les livres que je pouvais. J'avais le goût d'aventures et d'exotisme. Je rêvais des mille et une nuits et j'adorais le film Aladdin.
À l'âge adulte, j'ai étudié à l'étranger. Ma vie a été mise sur pause une décennie le temps d'une maladie et d'une relation toxique avec un vrai québécois yes-no-toaster qui éprouvait de la haine profonde pour toutes les races du monde. J'ai eu le courage de tout reprendre à zéro et de vivre enfin MA vie à l'aube de la trentaine. C'est dans cette rage de vivre que j'ai trouvé l'homme avec qui j'aurais envie de fonder famille et de vivre chacun des jours que j'aurais la
grâce de vivre. Un homme qui me pousse à accomplir mes rêves, à explorer le monde, à être chaque jour la meilleure personne que je puisse être. Un homme d'origine étrangère, au nom exotique et au doux teint de pumpkin-spice-latte. Avec qui, exactement 9 mois après avoir prononcé le fameux "oui, je le veux", j'ai eu la joie incommensurable de donner la vie à ma princesse au cœur d'or, aux yeux d'ébène et à la peau olive.
Alors qu'on revenait à la maison et que je lui demandais comment avait été sa rentrée, cette demoiselle à l'esprit vif m'a dit : " maman, je ne comprends pas pourquoi il y a une classe avec des amis qui ont la peau blanche et une classe avec des amis qui ont la peau foncée. En plus, notre classe à nous, il fait noir, tous les jouets sont vieux et sales. Je veux aller dans l'autre classe. J'ai pas envie d'y retourner." Mon coeur a dû s'arrêter de battre une minute. Elle avait
remarqué. Je n'ai pas su quoi lui répondre. J'ai failli à ma tâche de maman, je n'ai pas su la réconforter et lui expliquer ce que moi-même je n'arrivais pas à comprendre.
Depuis mon mariage, j'en ai vu des affaires. Du racisme systémique. Des fouilles "aléatoires", des regards malaisants, des chuchotements... nommez-les. Mais aujourd'hui, ça a touché ma fille. Née dans Lanaudière, mais qui ne s'appelle pas Tremblay. Une petite fille joyeuse, polyglotte, voyageuse (quand même, elle a vu plus de cinq pays en cinq ans en comptant une pandémie!), qui n'avait d'espoir que pour une première journée d'école dans un esprit de licornes et de paillettes.
Évidemment, j'en ai parlé avec mon mari, qui est d'ailleurs professeur au primaire. Il m'a dit : "tu sais, j'aimerais trouver les mots pour te réconforter et te dire que ça
va bien aller. Mais à ton avis, pourquoi est-ce que je suis toujours sans contrat alors que j'ai envoyé plus de cinquante CV, que j'ai un baccalauréat en enseignement valide et plus de dix ans d'expérience dans le chapeau? L'idée est faite dès lors qu'on lit mon nom."
J'ai eu aussi la mauvaise idée d'aller en parler sur les réseaux sociaux, où j'ai reçu toute une pluie d'injures. Laissez-moi vous dire que cette publication n'a pas fait long feu! Alors toi, qui lis ceci. J'en appelle à ton humanité. J'en appelle à ton cœur de maman. Aime toutes les couleurs de l'arc en ciel et apprends à ton enfant à être un citoyen du monde. Parce que c'est à nous que revient la responsabilité de casser le maillon générationnel de la discrimination et du racisme.
La conclusion: la maman blogueuse est venue me donner des nouvelles
La terre a continué de tourner et le soleil s'est levé comme à son habitude en cette journée fraîche de septembre. Le ton arc-en-ciel de cette ultime journée de rentrée fut donné par une envolée de montgolfières colorées, au rythme effréné des petits pas sur les trottoirs du corridor scolaire.
Cette semaine aura été difficile pour toutes les mamans. Le retour des boîtes à lunch, des sacs à dos, des étiquettes jusqu'aux oreilles et des pleurs de décharge de nos tout petits qui entrent dans un univers qui les dépasse encore.
J'ai eu le cœur gonflé d'amertume. La semaine a été longue. Tous les jours j'ai accompagné ma grande en essayant de la convaincre que ça allait être merveilleux. Mais je n'ai pas pu m'empêcher de lancer la remarque sur la ségrégation des groupes, un peu fort, devant l'ensemble du corps professoral hier matin. Il faut croire que ça aura donné quelque chose, car surprise, ce matin, on a fait un beau Méli Mélo des groupes et étrangement, les visages se sont
diversifiés.
Ma peine et ma colère étaient justifiés. Les mamans qui ont fait pleuvoir des insultes sur les réseaux sociaux ne hantent plus mon esprit. J'ai fait ce qui est juste, j'ai dénoncé. La morale de l'histoire : tout le monde contribue à la justice. Les mamans d'aujourd'hui contribuent à façonner la société de demain, en éduquant des humains dans la bienveillance envers soi-même et les autres. Être témoin, c'est prendre position. Je n'ai pas choisi de porter quelque flambeau qu'il
soit. J'ai juste décidé de me tenir debout pour faire du monde qui m'entoure un monde un peu meilleur, une journée à la fois.
Quand j’avais 4 ans et qu’on a joué ensemble pour la toute première fois, si quelqu’un était venue me dire qu’une vingtaine d’années plus tard tu serais encore un pilier dans ma vie, j’aurais rien compris et pourtant, tu es encore là. Je le réalise aujourd’hui plus que jamais, je suis chanceuse.
Je suis chanceuse, parce que t’étais là! T’étais là quand c’était la fin de monde parce que mon chum du primaire venait tout juste de casser avec moi. T’étais là pour faire des chorégraphies et du lipsing sur les hits des années 2000 avec moi. T’étais là pour jouer à la poupée, pour rêver de notre futur maison avec nos enfants pis nos maris et pour rêver du métier qu’on ferait quand on serait grandes.
T’étais là pour étudier pour tous les moments difficiles qui ont rencontré notre chemin. T’étais là pour les longues balades en voiture à profiter de ma compagnie et à chanter à tue-tête. T’étais là pour les longues nuits blanches de crises existentielles et les matins fatigués avec un bon café. T’étais là pour mes bons coups et les moins bons, sans jamais me juger.
Je suis chanceuse, parce que t’étais là. T’étais là quand j’ai annoncé que j’allais devenir maman. T’étais là pour me conseiller sur les millions de portes qui s’ouvrent sur la maternité. T’étais là pour prendre mes enfants dans tes bras alors qu’ils étaient si petits et partager ma joie. T’étais là, pleine d’empathie, à m’accompagner dans tous les changements que je vivais alors que plusieurs sont partis ou se sont éloignés.
Je suis chanceuse, parce qu’encore aujourd’hui, après tout ça et le train train quotidien, t’es là. T’es là pour voir nos rêves de petites filles se réaliser. T’es là pour m’écouter chialer au téléphone. T’es là pour me donner des idées quand je ne sais plus quoi faire pour souper. T’es là pour me faire rire quand j’angoisse encore pour une pacotille. T’es là pour comprendre les défis de maman du quotidien et pour m’amener un café quand je me sens moyen.
Et j’ose croire que dans 50 ans, tu seras encore là, en quelque part avec moi, à faire du tricot, à se bercer avec nos vieilles doudounes pis parler de nos petits plus si petits que ça. Je suis chanceuse, je le dirai jamais assez mon amie.
Texte écrit par Isabelle @belle_isa
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C’est après une journée bien épuisée de maman, à vous regarder jouer dans le sable, à fêter vos joies, à essuyer vos larmes, à goûter toutes sortes de vos mets imaginaires et à courir dans tous les sens que je deviens spectatrice d’un moment précieux. Chaque soir, le temps s’arrête, la magie s’installe et ce l’instant d’un bain.
Oui, pour moi, le temps s’arrête lorsque je vois vos petites épaules se détendre dans un parfait mélange d’eau et de mousse. Vous commencez à vous adoucir de votre journée et vous trouvez le moyen de tranquillement délaisser la folie du jour. Oui, c’est un cadeau pour une maman de voir ses enfants paisibles, sereins, la magie s’installe.
Oui, pour moi, le temps s’arrête lorsque je vois vos sourires complices derrière vos moustaches de mousse de bain. «De la mousse et des jouets partout Maman s’il-te-plaît!», je le sais il n’y en aura jamais trop pour vous deux. À vrai dire, j’aime vous voir inventer toutes sortes d’histoires et être témoin de ce que votre imagination peut faire. Votre imaginaire part à l’aventure, vos petits pieds gigotent, vos rires sont grands, l’eau revole partout, la magie s’installe.
Oui, pour moi, le temps s’arrête l’instant d’un bain, l’instant de cette eau magique, parfois colorée, qui essuie tous vos bobos, calme les tempêtes d’émotions et qui peut apaiser tout vos maux de dents et de ventre. Oui, ce pouvoir miraculeux que possède un bain de faire une pause en plein milieu des journées qui sont plus difficiles. Du doux, le temps de quelques éclaboussures, qui vous permettent de reprendre des forces et de me recentrer en buvant mon café tiède. La magie s’installe.
Oui, pour moi, le temps s’arrête l’instant d’un bain, ce bain qui vous laissera bercer par une routine du soir, bientôt par la nuit. Un dernier instant précieux dans la journée trop mouvementée qui me glisse des doigts avec vous, à laisser filer vos cœurs d’enfants comme j’aime si bien le faire. Parce que je sais que peu importe la vitesse à laquelle le jour défilera, j’aurais toujours cette chance, chaque soir, de peser sur pause avec vous, l’instant magique d’un bain.
Tous les produits pour le bain se retrouvent juste ici.
Texte écrit par Isabelle Comtois @belle_isa
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Quand mes enfants étaient petits, j'étais toujours l'affût d'idées d'activités à faire en famille. Je nomme des endroits spécifiques à l'Outaouais mais ça peut inspirer des familles à travers le Québec!
Chaque année, avant les vacances, on se fait une liste familiale. Je demande à chaque membre de la famille de me faire une liste de 5 activités payantes et 5 activités gratuites you à très peu de frais. On peut ensuite s'inspirer chaque fois qu'on a un moment de libre.
Si on est du type très organisée, on se fait un calendrier en avance ou choisir le matin même si on est plus go with the flow.
Comme ces activités sont gratuites, souvent ça implique d'être à l'extérieur! Il faut donc penser à être bien préparé! Je vous offrais plusieurs suggestions dans cet article de Blogue.
Que planifiez-vous cet été?
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J’ai donné naissance à mon petit dernier au mois de mai 2021. Il s’agit de mon troisième enfant. Cette grossesse-ci, c’était une belle surprise de la vie. J'ai un peu paniqué en apprenant ma grossesse, car je me trouvais pas mal vieille pour être enceinte à nouveau. J’ai vécu le début de ma grossesse de façon plutôt sédentaire. Puis, lors des vacances de Noêl, j'ai eu un choc en éprouvant de la difficulté à marcher plus de 15 minutes sans me sentir endolorie. A mon retour à la maison après les vacances, jai pris les choses en main.
La fin de ma grossesse s’est super bien passé avec la routine d’exercice physique quotidien que j’avais intégrée. En plus de sentir des effets bénéfiques sur ma forme physique, je sentais que j’avais plus de patience avec les enfants et j'étais plus heureuse.
Bébé Émile est arrivé parmi nous en mai 2021. J'ai pris le temps de profiter de mon bebe, mon vrai dernier cette fois! J'ai aussi laissé le temps à mon corps de se reposer. On prend 9 mois pour créer un petit être, il faut être patient et doux envers soi lors de la période post-partum. En août, j'ai senti que c’était le temps de prendre soin de moi. Je me suis choisie en m’offrant un programme d’entrainement et de nutrition personnalisé.
Au-delà de la perte de poids, cette remise en forme m'a permis de me réapproprier mon corps. Aussi, c’était essentiel pour moi d’avoir une bonne forme physique pour suivre mes enfants dans leurs activités. Enfin, il y a la santé, tant mentale que physique. Les bienfaits de l’exercice physique et d'une alimentation saine sont tellement nombreux. Je me sens bien dans mon corps et dans mon esprit. J'ai plus d’endurance, moins de petits bobos (hey oui, à mon âge, les maux de dos et de genoux sortent!) et je donne un bon exemple a mes enfants.
À mi-chemin de mon parcours de remise en forme, j'ai démarré ma petite entreprise. Je suis représentante des vêtements Zyia. Je suis tombé en amour avec leur legging magique "light n tight", il m'a carrément redonné confiance en moi dans les premières semaines qui ont suivi mon accouchement.
Si tu lis cet article et que tu te dis "faudrait vraiment que je me remette en forme", je te dis GO! Fais-le. Pour toi. Tu nas pas besoin d’attendre à demain, pas besoin d’être une athlète ou d’avoir un abonnement au gym, mets tes espadrilles et sors marcher. Puis durant ton parcours, si une semaine, pour une raison X, ça va moins bien, ça ne veut pas dire que tu as échoué. Crois en toi et choisis-toi, car personne ne le fera pour toi 😊
Caroline, fière maman de Gabrielle, 8 ans, Olivier 6 ans et Émile 11 mois
Mon site web Zyia :
https://www.mycanadazyia.com/CGAUTHIER/shop/catalog.aspx
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Je me suis toujours cassé la tête à trouver un cadeau à la fin de l'année! Je voulais vraiment faire plaisir et pas que le cadeau se retrouve au fond d'une armoire! Alors parfois je posais des questions discrètement pour mieux connaitre ses intérêts, mais ce n'est pas toujours possible.
Voici quelques idées qui feront plaisir à coup sûr! Accompagnez ce cadeau d'un dessin ou d'un petit mot il sera encore plus touchant pour la personne qui reçoit le cadeau.
Dans cette section spécifique, vous retrouverez près de 100 idées cadeaux!
Les cartes Mine de rien font un cadeau original et différent! L'an dernier, ce fût un coup de coeur pour plusieurs mamans qui sont aussi des enseignantes et des éducatrices!
Vous pouvez y insérer un message personnalisé à l'intérieur!
La beauté de cette carte, une fois le crayon terminé, il peut se planter et ainsi libérer des semences de plantes. La personne qui reçoit le cadeau pensera à votre enfant longtemps!
Les chandelles de Marée Chandelles sentent le ciel en plus d'avoir un look moderne! Le format de 212ml dure en moyenne 50 heures donc un super bon rapport qualité/prix.
Un savon de Boho Éco-cosmétiques. Un produit fabriqué avec soin avec peu d'emballage. J'adore le look de ces produits qui sentent si bons et qui sont efficaces.
Il y a plusieurs produits pour le bain qui peuvent faire de superbes cadeaux. Trop de choix je ne sais pas lesquels vous présenter! Les bombes de bain, ne sont pas une idée juste pour les enfants!
Un sachet de recette de La Pause Magique ou de Délices Sublimes peut être vraiment une superbe idée gourmande! Une recette savoureuse, de bon ingrédients mais surtout simple à réaliser
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La journée au travail est terminée et Julie a hâte de retrouver votre petit amour au CPE. Elle arrive avec un grand sourire et les bras grands ouverts en disant : Bonjour mon amour je suis heureuse de te voir ». Au vestiaire, il chigne pour que sa maman l’aide à s’habiller, mais pourtant l’éducatrice dit qu’il est capable d’en faire un bon bout seul. Bon, Julie choisit de l’aider puisqu’il faut aller préparer le souper et bébé attend dans l’auto. La pauvre Julie commence à stresser parce que fiston se laisse mou et ne veut pas collaborer à s’habiller! Elle lui explique que bébé sœur attend dans l’auto, que vous devez aller faire le souper « Miam ça va être bon hein? » Fiou! Il est habillé et vous êtes dehors. Votre plus vieux ne veut toutefois pas embarquer dans l’auto, il regarde les autres voitures ou une roche qui lui parait superbe! Vous le prenez dans vos bras pour l’embarquer dans l’auto et là tout à coup, la crise de « bacon » commence. Vous ne comprenez plus rien! Pourquoi agit-il ainsi? Il est pourtant heureux de voir sa sœur et vous puis papa qui arrivera bientôt du travail.
Pourquoi est-ce si difficile de vivre une transition?
Dans l’histoire, le fils de Julie vit le moment présent. Il est heureux de voir sa maman, de regarder la superbe roche et les autres voitures. Quand elle lui parle du bon souper, il semble un peu plus motiver à collaborer, mais sans plus puisque ce n’est pas tout de suite.
Nous venons tous au monde en voulant combler nos propres besoins. Un bébé pleure quand il a faim. Il ne va pas attendre que vous ne soyez pas occupé pour pleurer. L’empathie se développera tranquillement et on apprend à se mettre à la place de l’autre. Alors, même si Julie parle de son bébé sœur qui attend dans l’auto et des taches qu’elle a à faire à la maison, son fils ne voit pas en quoi ça le concerne.
Même si fiston a fait une sieste au CPE, il a quand même passé toute la journée dans un environnement très différent de celui de la maison et cela peut-être fatiguant et l’amener à être trèsirritable en fin de journée. De plus, dans cette journée où il a eu du plaisir et a joué avec ses amis, il s’est quand même ennuyé de ses parents!
Quoi faire?
Dans cette situation, je propose au parent d’utiliser la technique d’intervention du « câlin calmant ». Oui un beau câlin bien sentit où c’est notre enfant qui décide quand ce câlin commence et se termine. C’est son besoin à lui que l’on veut combler.
Ensuite, avant d’aller le chercher au CPE on prévoit une collation qu’il aime beaucoup dans la voiture. Donc, quand il aura un moment d’égarement quand il verra une jolie roche, par exemple, on lui rappellera qu’une super bonne collation l’attend dans l’auto. Vite il collaborera pour aller s’asseoir et se faire attacher!
Voilà, une belle transition tout en douceur au retour de la garderie!
Bon travail et si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter via ma page pro FB ou mon groupe privé Les BienVeilleuses.
Nancy Germain
Éducatrice spécialisée
Boosteuse de confiance parentale
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Quand on devient maman, on veut encore souligner la fête de notre maman alors chaque année ou presque on essaie de rendre ce moment spécial pour les grands-mamans aussi. Souvent on partage un brunch avec une famille et un souper avec l'autre famille.
Pour faciliter la préparation d'un brunch je vous suggère les Kits Gourmet Délices Sublimes ou les différentes recettes de La Pause Magique. Les enfants peuvent même préparer les recettes et ce pratiquement sans dégâts! Aucune garantie offerte par contre.
C'est toujours un défi de réussir à trouver un cadeau à offrir. Un de mes coups de coeur est les chandelles ou synergies à diffuser.
Les odeurs sont vraiment importantes pour moi alors en plus de créer une belle ambiance, les chandelles parfument la maison tout doucement! La chaleur et le mouvement de la flamme ont un effet tellement apaisant!
J'ai 2 superbes compagnies à vous suggérer. 2 produits québécois. Marée chandelles et La fabrique Plantarom
Je vous souhaite une fête des mères toute douce. J'espère qu'elle sera remplie de magie et de beaux moments en famille.
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« Il y a eu un accident, Alizée doit être amenée à l'hôpital... »
Ici je fais un aparté. Si vous devez m'annoncer une mauvaise nouvelle, voici la formulation à adopter: « Salut! Je vais bien! Mais j'ai les deux jambes cassées et je dois aller à l'hôpital. » Parce qu’inversez la phrase et vous m'assurez une crise cardiaque.
Nous avons donc paqueté la pieuvre anti-anxiété de Thérasens, des collations et la Switch et nous sommes allés passer une nuitée-rien-d’inclus à l'hôpital de Gatineau. Parce que nous préférons encourager local même pour notre santé ! (Après 16 heures d'attente, on ne le fera plus jamais, promis.)
L'avantage dans tout cela c'est qu'avec mon modèle d'affaires, le travail peut se faire n'importe où, n'importe quand. C'est d'ailleurs la raison première pour laquelle j'ai démarré mon entreprise après avoir accouché, pour cette liberté. Je n'aurai pu mieux choisir pendant une pandémie! Ou Pendant une pandémie, c'est très pratique.
Le soir suivant, j'ai pris mon bain avec une bombe de bain à la mangue. Le seul moment où l'esprit peut vagabonder. L'équilibre travail et famille est toujours précaire. La plupart du temps, je suis telle une funambule sur un fil, mais pas celle du Cirque du Soleil, qui sort de l'école, qui tombe sans cesse.
J'ai plusieurs objectifs à atteindre chaque semaine, mais souvent un rhume, un (vrai) lapin malade, ou un appel de l'école fait dévier ma trajectoire. La flexibilité est de mise! Je me dis que l'important est de réaliser ses objectifs mensuels, voire annuels. Parce qu'en vrai, la priorité, c'est nos petits projets sur deux jambes. Et ça prend toute une gestion!
Texte écrit par Pascale Demontigny de Mon agente de comm.
]]>Pour être un bon parent en 2022 il faut:
Ne jamais crier après nos enfants, toujours utiliser le renforcement positif.
Leur faire de la discipline, mais sans punitions et en respectant leur liberté.
Il est mieux de ne pas leur donner un “genre” trop tôt, ils doivent pouvoir choisir eux même s’ils sont plus homme ou femme.
Nous devrions aussi leur demander leur consentement pour leur donner un bisoux voir même pour changer leur couche ou les laver.
Il faudrait leur acheter moins de jouets et de vêtement et idéalement acheter local et avec le moins de plastique possible.
Il faudrait les nourrir d’aliments le moins transformé possible, éviter les colorant alimentaire, leur donner des aliment bio, sans ogm et sans antibiotique, il faut aussi éviter le glyphosate et leur faire consommer moins de produits animal.
Il faut leur apprendre à composter et à recycler, idéalement les rendre 0 déchets avant qu’ils aient 18 ans.
Il faut donner de l’importance aux études mais pas à tout prix, ni en utilisant n’importe quel méthode.
Il faut leur faire faire plus de sport, mais sans en choisir un trop violent ou compétitif.
Ils devraient rester à la maison le plus longtemps possible avant de devoir commencer l’école.
Nous devrions privilégier les centres de la petite enfance plus que n’importe quel autre type d'établissement éducatif avant 5 ans.
Il faut limiter (voir presque éliminer) leur temps d’écran.
Ils devraient se coucher tôt.
Comment parents:
Nous devrions passer plus de temps de qualité avec nos enfants,
Nous devons cuisiner plus et mieux.
Nous devons revoir notre mode de vie en entier à tous les cinq ans.
Pour le couple, nous devrions passer du temps de qualité ensemble, sans faire garder les enfants trop souvent et sans dépenser trop d’argent.
Nous devrions garder notre flamme malgré la fatigue.
Je me demande bien pourquoi on fait tous des crises d'anxiété, pourquoi nous sommes tous essoufflé et épuisés, sans toutefois se sentir heureux et épanouis...
Par Sophie Boisjoly, maman de 5 enfants et photographe pour Sophie Boisjoly photographe et Studio 1001 Clics
]]>J’ai le goût de le dire haut et fort que non, après la naissance d’un bébé, les mères ne sont pas en congé. Non, elles ne sont pas en vacances à la maison à se reposer et faire tout ce qui leur tente quand ça leur chante.
Elles ne sont pas en congé, elles sont présentement en train d’accepter que leur corps n’est plus le même qu’il y a 9 mois. Elles apprennent à aimer cette nouvelle enveloppe et à se voir d’une toute autre façon. Elles acceptent d’aller magasiner et de s’acheter des jeans un point plus grand. Elles donnent le temps à leur corps de récupérer d’un des plus grands miracles que la vie leur a offert, celui d’être mères.
Elles ne sont pas en congé, elles apprennent à connaître un petit bout d’humain qui vit une panoplie de premières fois, tout comme elles. Ce qui est nouveau pour un bébé, l’est tout autant pour une maman, elles relèvent le défi de découvrir ce nouveau petit patron qui dépend d’elles. Un patron qui parfois, sera exigeant et ne lui laissera aucune pause, qui lui refusera une douche chaude, qui lui fera sauter des repas et qui lui fera boire son café froid. De jour comme de nuit, elles acceptent de faire l’un des plus grands dons, celui de sa personne.
Elles ne sont pas en congé, chaque jour elles sont en quête de l’excellence. Excellentes en cuisine, excellentes avec bébé, excellentes pour faire le ménage, excellentes pour toutes les standards que la société demande d’être à une nouvelle maman. Elles comprennent qu’elles en ont beaucoup sur les épaules et qu’elles font souvent face à tout ça seules. En effet, la maman peut remplacer n’importe qui, mais personne ne peut remplacer une maman aux yeux de son bébé.
Elles ne sont pas en congé, elles acceptent de passer une grande partie de leur temps à s’inquiéter pour bébé, à remettre en questions leurs choix en étant maman, à douter qu’elles sont de bonnes conjointes, à angoisser en pensant à leur retour au travail. Elles acceptent de jongler avec tout ça et d’accepter la charge mentale qui est venue tranquillement s’installer dans son fort intérieur de Maman. Elles acceptent d’être forte et de braver chaque défi qu’elles rencontrent, elles le font par amour.
Je le dis haut et fort, non, elles ne sont pas en congé, elles ont besoin de support. Elles ont besoin d’être vues, d’être entendus et de beaucoup de douceur! « On sait bien vous les mères, vous êtes en congé à la maison avec votre bébé à rien faire après l’accouchement. » est une des phrases que les nouvelles mamans n’ont pas besoin d’entendre parce que ce qu’elles font compte de manière inestimable. Elles méritent d’être reconnues. Non, les mamans ne sont pas en congé, elles vivent de leur mieux et à leur façon, leur matrescence.
Par Isabelle Comtois
@belle_isa
Isabelle a aussi écrit le texte : A mes 2 bébés rapprochés
]]>• C’est d’accueillir des petits blessés de guerre, et de transformer leurs blessures en bouclier d’or pour le reste de leur vie.
• C’est de créer des souvenirs et de croire aux miracles.
• C’est d’aimer un enfant sans jugement, ni condition dès les premières minutes de son arrivée et d’être assez forts et fiers pour le laisser parti quasi aussi vite qu’il en est arrivé.
• C’est de transmettre un lot de connaissances qu’il pourra ensuite traîner avec lui pour le reste de son parcourt, dans son bagage de vie.
• C’est de se réveiller plusieurs fois la nuit, pour un enfant qui n’est pas le tiens, et de le consoler avec toute ta chaleur humaine comme s’il l’était.
• C’est d’apprendre et de grandir en tant que parents au rythme du précieux que tu as accueilli chez toi.
• C’est de parfois voir tes valeurs les plus profondes être confrontées par des lois ou des idéaux différents des tiens.
• C’est aussi parfois, mettre son couple à l’épreuve pour finalement réaliser que vous êtes la plus forte des équipes.
• C’est de se réveiller le matin en visant être la meilleure version de soi-même, pour permettre à un petit bout de vie de développer son plein potentiel.
• C’est de voir un enfant évoluer à la vitesse de l’éclaire et de se coucher avec un sentiment de fierté.
• C’est de souligner les petites et les grandes réussites et de supporter les échecs.
• C’est de parsemer un peu de bonheur et de joie au quotidien et d’assurer un climat sécurisant pour un enfant qui en a tellement besoin.
• Être famille d’accueil, c’est la plus belle décision qu’on a prise dans notre vie. La plus valorisante aussi.
Coralie
]]>Tu en manges, tu en mets sur ta peau, et tu en prends même dans tes médicaments!
Puisque j'aime prendre soin de ta peau et de ton cerveau, je t'informe avec une mini série de lectures éducatives.
Alors, allons-y pour les parabènes
Parabènes : processus chimique entre de l'acide parahydroxybenzoïque (tu l'as pas lu hen? Bref c'est d'origine synthétique de la pétrochimie aka dérivé de pétrole) avec un alcool.
C'est pas vendeur dit d'même, je te comprends! Voici à quoi il sert:
- Conservateur d'aliments, cosmétiques et médicaments (allo les viandes froides, jujubes et les crèmes qui sont encore bonnes après 4 ans)
- Rehausse les parfums et les saveurs
L'ingrédient sur le contenant sera décrit comme:
methylparaben, butylparaben, propylparaben, isobutylparaben, benzylparaben
Ou bien plus discrètement comme ceci:
E214, E215, E216, E217, E218, E219
Quels sont leurs dangers potentiels?
- Eczéma, irritations et démangeaisons cutanées
- Réactions allergiques
- Des effets sur la glande thyroïde et sur la rate
- Des irritations à l'estomac
- Des problèmes de développement et de reproduction
- Perturbateurs endocriniens (active les récepteurs d'oestrogène, d'où le possible problème de fertilité et risque de cancer (à noter que ce n'est toujours pas prouvé, mais des traces de parabènes ont été retrouvés à plusieurs reprises dans les tissus mammaires lors de développement de cancer du sein)
- Testé sur les animaux mâles et femelles et fortement observé pour infertilité (femelles) et diminution de production de spermatozoïdes (mâles)
On peut en conclure que ce n'est pas des ingrédients souhaités, n'est-ce pas?
Signé,
La Sorcière Botanique
Nous sommes fières d'affirmer que nos produits de soins corporels ne comportent aucun parabène!
Sources:
Spip-Teluq (fiches signalétiques, informatives)
Santé Canada - Statistiques Canada (déclarations et informations officielles sur les ingrédients et études)
Cancer-Environnement (études en partenariat avec l'organisation mondiale de la santé et recherche cancérigène)
Je le savais que ce serait une grande aventure quand j’ai vu mon deuxième petit plus apparaître sur le bâton un matin d’été. On me l’avait dit que votre Maman était folle de relever ce défi et que ce ne serait pas toujours facile de vous avoir en un si court laps de temps.
Je le savais que je devrais gérer le fait que toi, mon plus vieux bébé, tu ne serais plus enfant unique et que tu me demanderais beaucoup plus d’attention avec l’arrivée d’un nouveau membre de notre famille. On me l’avait dit que notre famille de 3, toi, Papa et moi était chose du passé.
Je le savais que les nuits seraient encore plus courtes que d’habitude et que vos pleurs formeraient une mélodie bien solidaire quand ça n’irait pas. On me l’avait dit que j’aurais des cernes sous mes cernes.
Je le savais que maintenant je devrais être la gardienne de votre bonheur et de votre bien-être, mes deux petits humains préférés, et que je devrais maintenant faire une croix sur plusieurs petites choses comme une maison bien rangée. On me l’avait dit que j’aurais des montagnes de vêtements et que ma demeure ressemblerait à un champs de guerre.
Ce que je ne savais pas, c’est que mon coeur de Maman déborderait d’amour pour vous deux. Que grâce à notre famille de 4, je venais de vous offrir un lien inexplicable. Que vos fous rires et vos regards complices excuseraient toutes les nuits blanches et les larmes. Que mes cernes seraient la plus belle preuve d’amour que j’ai jamais portés. Que j’accepte sans aucune condition de me faire du soucis pour votre bonheur et tous vos bobos. Que ma maison en bordel est devenue en vérité, un foyer heureux où on danse ensemble dans la cuisine et où on joue à la cachette sous les piles de vêtements.
C’est vrai, on ne me l’a pas dit, qu’avec vous deux l’amour se multiplie et que je suis follement fière de relever le plus beau des défis, celui d’être votre Maman.
Ce texte a été écrit par Isabelle Comtois
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